L'AHTEG est un groupe de travail technique qui présente des recommandations en matière de protection de la biodiversité. Ce groupe rassemble des experts dont les principales recherches concernent les impacts du changement climatique sur la biodiversité et qui soutiennent des activités permettant de réduire ces impacts. L’AHTEG travaille en partenariat avec l’UNEP (programme des nations unies pour l’environnement) dans le cadre de la Convention sur la diversité biologique.

L'agence française pour la biodiversité (AFB) est un établissement public créé par la loi sur la reconquête biodiversité le 8 août 2016. Elle regroupe l'Onema (Office national de l'eau et des milieux aquatiques), l'Établissement public des parcs nationaux, l'Agence des aires marines protégées et le groupement d'intérêt public ATEN, soit environ 1200 agents (dont 900 de l'Onema). Cette agence s'inscrit dans la volonté de mutualisation et de simplification administrative des gouvernements qui l'ont mise en place. Son statut, ses missions et moyens sont cadrés par la loi sur la biodiversité (laquelle met aussi à jour la loi sur la protection de la nature de 1976 et le code de l'Environnement sur les questions de diversité biologique. Elle a pour objectif de « donner plus de cohérence et de dynamisme à la préservation des espèces sauvages et des milieux naturels ». L’un de ses principaux axes de travail est la lutte contre les espèces envahissantes.

Birdlife International est l’autorité officielle de la Liste Rouge des oiseaux pour l’UICN. En 2012, 1313 espèces d’oiseaux ont été jugées menacées d’extinction (catégories en danger critique, en danger ou vulnérables), soit 13% du nombre total d’espèces d’oiseaux Birdlife international est un partenariat mondial entre organismes de conservation dont l’objectif est de protéger les oiseaux, leurs habitats et la biodiversité mondiale, en travaillant dans différents pays avec des interlocuteurs locaux afin d’utiliser au mieux les ressources naturelles. Birdlife International a des programmes de conservation dans différentes régions du monde notamment en Afrique, Amérique, Asie, Europe, au Moyen Orient ou encore dans le Pacifique.

Le Centre de surveillance de la conservation de la nature (UNEP-WCMC) est une agence des Nations unies basée à Cambridge au Royaume-Uni. Elle fait partie du Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) depuis 2000, et est chargée du dossier de la biodiversité dans le système des Nations unies. Ses activités incluent l'analyse de la biodiversité, le soutien de conventions internationales telles que la Convention sur la diversité biologique (CBD), la mise en place et la gestion de données concernant les espèces menacées et leurs territoires. L’UNEP-WCMC gère la Base de Données sur les Aires Protédées en partenariat avec la commission de l’UICN sur les Zones Protégées.

Impliqué dans des projets de recherche pour la conservation de la nature, le CNRS met en avant la nécessité de concentrer les efforts de conservation sur les milieux et habitat et non sur les espèces elle-même. Le centre considère que se concentrer sur la conservation des espèces oblige à en favoriser certaines par rapport à d’autres, ce qui conduit dans touts les cas à des extinctions d’espèces. Le CNRS met en avant l’écologie des territoires pour permettre une conservation plus globale de la biodiversité. Par exemple, dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord il s’agirait de s'impliquer presque au quotidien avec les forestiers pour modifier leur pratique. En particulier, il soutien des efforts écologiques dans les zones ou les hommes exploitent les ressources afin d’assurer la bonne santé et la pérennité des écosystèmes.

Conservation International est une organisation à but non lucratif qui cherche à protéger les points chauds de biodiversité, espaces sauvages à forte biodiversité ainsi que les régions maritimes importantes. Elle travaille en partenariat avec le CSE de l’UICN. Le groupe est aussi connu pour son partenariat avec des ONG et des peuples indigènes. Créée en 1987, son siège est à Washington. L'ONG est présidée par Peter A. Seligmann et Russell A. Mittermeier. Elle agit dans 40 pays, principalement dans les pays en développement d'Afrique, le Pacific Rim et les forêts primaires d'Amérique centrale et du Sud. Les projets de CI sont variés : en 2005 par exemple, des scientifiques de l’organisation inspectent une zone encore inexplorée des montagnes Foja, en Papouasie, Indonésie. Ils y trouvent 20 espèces de grenouille, 4 papillons, 5 palmiers et une espèce d'oiseau Meliphagidae encore inconnues.

L'Earthwatch Institute est une organisation à but non lucratif de dimension internationale fondée en 1971 près de Boston aux États-Unis d'Amérique. Les principaux sujets sur lesquels l'ONG porte ses travaux de recherche et son action sont la conservation de la vie sauvage, l'écologie des forêts tropicales, les sciences de la mer et l'archéologie. Les recherches L’Earthwach Institute visent notamment à créer des programmes de conservation de la biodiversité terrestre, mais aussi à protéger la biodiversité marine en particulier dans des zones fortement touchés par les activités humaines, comme les récifs coralliens ou les habitats côtiers. Depuis mai 2004 un partenariat a été mis en place entre l’UNESCO et la branche européenne d'Earthwatch Institute, basée au Royaume-Uni, pour promouvoir la Convention du patrimoine mondial et renforcer la recherche de terrain sur les sites du patrimoine mondial par la mise en œuvre d’un programme conjoint d’activités de conservation, en particulier en ce qui concerne la biodiversité et les écosystèmes.

Fauna and Flora International (FFI) est une ONG environnementale spécialisée dans la conservation de la Nature. Elle joue un rôle clé dans la mise en place des infrastructures internationales de conservation pour l’UICN, mais aussi pour le WWF, ou la CITES. Aujourd’hui, FFI a des membres dans plus de 80 pays. Fondée en 1903 par un groupe de naturalistes et hommes d'états britanniques en Afrique, son but était de préserver l'avenir des populations de grands mammifères du Sud de l'Afrique qui avait déclinés de manière alarmante à cause de la chasse excessive et de la destruction de leur habitat. Travaillant en collaboration avec les propriétaires terriens, gouvernements et chasseurs sportifs, la société contribua à l'adoption de lois sur le contrôle de la chasse dans de vastes étendues d'Afrique de l'Est et du Sud. Ensuite, elle déblaya le terrain nécessaire à la formation de parcs nationaux, comme les parcs Kruger et Serengeti.

Les gouvernements nationaux et internationaux financent des programmes de conservation de la biodiversité et interviennent par différents moyens. Le gouvernement américain par exemple, veille actuellement à ce que des politiques soient mises en place au niveau national pour protéger les éléphants du braconnage ; elle s’appuie pour cela sur des partenariats avec des organisations comme l’IFAW et le WWF. L’Union Européenne agit également en matière de biodiversité. D’ici 2020, l’UE s’est donné comme objectifs d’enrayer la perte de biodiversité et la dégradation des services écosystémiques dans l’UE, assurer leur rétablissement dans la mesure du possible et renforcer la contribution de l’UE à la prévention de la perte de biodiversité. Pour réaliser ces objectifs, elle met en œuvre des directives telles que la directive « Oiseaux » de 2009, qui vise à promouvoir la protection et la gestion des populations d’espèces d’oiseaux sauvages.

Créé en 1969, le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) sauve des animaux, des populations animales et des habitats dans le monde entier. Ses projets s’étendent dans plus de quarante pays. IFAW apporte une assistance sur le terrain aux animaux en détresse, animaux sauvages, domestiques, ou frappés par une catastrophe naturelle. L’organisation milite également pour la sauvegarde des populations contre la cruauté et la surexploitation. Par exemple, elle a lancé une campagne pour mettre fin à la chasse commerciale des baleines et des phoques. L’IFAW donne la priorité aux espèces parapluies. Certains animaux comme le tigre, l’éléphant et la baleine attirent l’attention et occupent en outre une position importante dans leur écosystème. “Ils font office de parrains. Les protéger, c’est aider de nombreuses autres espèces", selon Andreas Dinkelmeyer, le porte-parole de l’organisation.

NatureServe est une ONG américaine qui fournit des données, des outils et des services à des gouvernements, des organismes privés et des organisations partenaires en matière de conservation de la biodiversité. NatureServe est partenaire de la Liste Rouge de l’UICN en fournissant des données et en confrontant leurs propres analyses avec les analyses faites par l’UICN. NatureServe conduit aussi des recherches avec l’UICN pour l’amélioration des méthodes d’analyse des données sur la biodiversité.

Ocean conservancy est une organisation environnementale à but non lucratif basée à Washington D.C, aux Etats-Unis. Elle travaille en partenariat avec la Liste Rouge de l’UICN en fournissant des données et des conseils à l’UICN en ce qui concerne la faune marine. Elle est l’une des seules organisations qui aident à la protection de la biodiversité dans les océans. Ocean Conservancy mène de nombreux plans de conservations comme par exemple la promotion des Aires Marines Protégées visant à protéger les espaces océaniques où la biodiversité est particulièrement riche et rare.

L’UNESCO a lancé au début des années 1970 le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB). Il s’agit d’un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour améliorer les relations homme-nature au niveau mondial. Le MAB propose un agenda de recherche interdisciplinaire, encourage le renforcement des capacités et a pour principaux objectifs de réduire la perte de biodiversité et d’en traiter les aspects écologiques, sociaux et économiques. Pour mettre en application ses différents travaux interdisciplinaires sur le terrain, le MAB s’appuie sur le Réseau mondial de réserves de biosphère, les réseaux et les partenaires régionaux pour l’échange des connaissances, la recherche et la surveillance, l'éducation et la formation, ainsi que la prise de décision participative.

L’UICN est une organisation internationale qui œuvre pour la conservation de la biodiversité et l’utilisation des ressources naturelles. Elle est composée de six commission dont la Commission de Survie des Espèces (CSE), qui travaille sur l’aspect technique de la conservation des espèces menacées d’extinction. L’UICN met en œuvre des plans de protection des habitats et des espèces dans le monde entier. Elle établit la Liste Rouge des Espèces Menacées. L’UICN participe aussi aux efforts de conservation des espèces en danger critique. En 2012 l’organisation a publié une liste des cent espèces les plus menacées. L’UICN souhaite étendre le réseau de parcs nationaux et d’espaces protégés et promouvoir une bonne gestion de ces espaces. Elle aide aussi les gouvernements à mettre en place des politiques en faveur de la biodiversité nationale. Au niveau international, elle participe à la création et à la modification de conventions comme la Convention sur la Biodiversité Biologique, ou la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES)

Le Comité français de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) est un réseau d'ONG, d'états et d'experts qui s'investissent pour la protection de l'environnement. Le Comité français de l’UICN regroupe actuellement 2 ministères, 13 organismes publics, 41 organisations non-gouvernementales, 250 experts... L'UICN a été créée en 1948. Elle est aujourd'hui l’un des principaux fournisseurs de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations.

Wetlands International est une organisation qui travaille pour maintenir et restaurer les zones humides et leurs ressources pour la population et la biodiversité. Cette organisation travaille en partenariat avec la CSE de l’UICN. Principalement présente dans les pays en voie de développement, elle a aujourd’hui 20 bureaux nationaux et régionaux sur tous les continents et un siège à Ede aux Pays-Bas. Wetlands International est considérée comme leader dans l’expertise scientifique sur les tourbières, les zones humides et la migration des oiseaux des zones humides.

Créé en 1961, WWF protège la biodiversité animale notamment en luttant contre le braconnage, la destruction des habitats et les conflits avec l'Homme. Afin d'être efficace, WWF concentre ses efforts de conservation sur un groupe restreint d'espèces jugées prioritaires. Ce sont des espèces qui forment un maillon essentiel de la chaîne alimentaire, et aident à la stabilité ou à la régénération de leur habitat, des espèces importantes pour la santé et la subsistance des communautés locales, de par leur exploitation commerciale ou leur rôle culturel, et des espèce pour lesquels des efforts de conservation peuvent aider à conserver de nombreuses autres espèces qui partagent par exemple le même habitat ou sont vulnérables aux mêmes menaces. La WWF cherche en particulier à mettre en avant des espèces charismatiques ou des espèces porte-drapeau afin de mobiliser les pouvoirs publiques et de sensibiliser l’opinion. Cette ONG fonde son action sur le dialogue et le respect de l'autre. Depuis 2009, la présidente de WWF-France est Isabelle Autissier.

La Société zoologique de Londres est une société savante (association regroupant des experts et des amateurs éclairés) fondée en avril 1826 par des naturalistes renommés comme Sir Thomas Stamford Raffles, Lord Auckland ou Sir Humphry Davy... Le but de la société est d’étudier les animaux de façon comparative. Aujourd'hui, ​ZSL met en œuvre des actions de protection des animaux en danger. Elle donne se consacre avant tout aux espèces classées prioritaires dans la Liste EDGE.